Ce n’est pas la ligne éditoriale de ce blog, pour peu qu’il en ait une 🙃, mais les livres tiennent une immense place dans ma vie – et dans mon appartement. Je ne voyage pas sans quelques ouvrages que j’aime, déjà lus et certains à lire. Comme j’achète pas mal de livres (principalement sur l’Histoire et la philosophie, des biographies sur des hommes et femmes politiques et historiques, des récits d’exploration), qu’on m’en prête, ma pile à lire (les fameuses PAL) s’allonge plus qu’elle ne diminue. Depuis que je lis aussi sur ma tablette, je voyage un peu plus léger, mais je télécharge encore plus de livres (peut-on parler de livre en remplacement d’un pdf ou d’un epub?).
Je me suis dit que rédiger ce billet remonterait le niveau du site après le dernier sur les dick pics.
Je passe quelques jours sur une île et j’ai pris avec moi un petit livre, Rendez-vous à Parme, de l’écrivaine Michèle Lesbre. C’est un roman que l’on m’a conseillé et prêté. Je lis peu de romans. Je n’ai pas suffisamment de temps à consacrer à la lecture pour en lire, j’ai besoin d’apprendre des choses, dans divers domaines. Pareil pour les films, je regarde principalement des documentaires, parfois des séries que je binge watch en trois jours (j’ai regardé les trois saisons de The Split l’année dernière en moins d’une semaine, et les deux de En thérapie en une semaine. Youhou.). Je regarde aussi des comédies, quand j’ai besoin de légèreté).Retour à Parme donc.
la quatrième de couverture : « Dans les cartons de livres que lui a légués Léo, un vieil ami avec qui elle partageait la passion du théâtre, la narratrice découvre un exemplaire de La Chartreuse de Parme. Les premières pages la ramènent à l’été de ses quatorze ans, quand un homme de l’âge de son père lui lisait le roman à haute voix sur une plage. À la fin de la saison, il lui avait murmuré : « Quand vous serez plus grande, vous irez à Parme, il faut lire ce roman de Stendhal à Parme. »
Des années plus tard, elle décide d’obéir à cette affectueuse injonction. Laissant désemparé l’homme qu’elle vient de rencontrer, elle prend seule le train pour l’Italie. »
La narratrice de ce livre à la mince intrigue vit une histoire de commencements : « En m’endormant, je pensais que les commencements avaient jalonné ma vie, et que j’aimais follement ces commencements. Je n’avais peut-être rien su faire d’autre que de succomber au charme de ce qui survient, l’inattendu, le merveilleux cadeau du hasard. Je m’étais perdue souvent, mais ces perpétuelles improvisations me construisaient. ». C’est ce passage qui m’a fait aimer ce livre.
Évidemment, j’ai fait un parallèle avec Sin City. Je n’étais pas à Parme avec l’autrice, mais à Sin City dans le nord de l’Europe.
« Il y a des villes pour les chagrins et d’autres pour le bonheur, parfois ce sont les mêmes. »
Un sentiment que j’ai ressenti plusieurs fois en revenant dans des endroits que j’ai aimés.
« Je suis arrivée à Parme hier soir, avec le sentiment étrange et doux de venir à un rendez-vous avec le souvenir de ces instants radieux et hors du temps. »
Ça marche aussi pour les relations avec les hommes. Certaines rencontres éphémères sont faites pour le rester.
Et puis, cette phrase qui résume beaucoup qui je suis.
« Moi, je pensais seulement que la vie ne suffisait pas, la vie de tous les jours, elle pouvait sans doute être mille autres choses, c’était ce que je voulais, être plusieurs dans plusieurs vies. »
Enfin, le sentiment que j’ai eu en janvier lorsque je suis passée quelques heures à Sin City :
« Mais cette fois, Turin était une autre ville, ou j’étais peut-être une autre femme. »
J’ai bien aimé ce livre.
Je retourne maintenant à ma lecture d’une biographie du maréchal Pétain et du général De Gaulle. Passionnante aussi, dans un tout autre registre.
Ola,
Je trouve que l’histoire se rapproche énormément de « Mange, prie, aime » d’Elizabeth Gilbert que j’ai beaucoup aimé lire et voir en film avec Julia Roberts. Je vais peut être me pencher sur ton livre du coup.
J’ai vu ce film il y a longtemps, il est vrai que le fond est proche. Aussi, un autre livre que j’avais aimé, « un matin je suis partie », d’Alice Steinbach.
Tu me diras ce que tu en as pensé, si ceybien ou si caymal 🙂