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MGLa vie belle et rebelle
collage violences conjugales

De celui né avant la honte

11 juin 2021 1 comment Article Histoires de fille Mademoizelle G

Je vous parlais il y a quelques mois de cela les mois difficiles avec mon ex violent, Monsieur Compliqué. Il m’avait fallu plus de quatre ans pour aller déposer plainte pour violences conjugales. J’avais fini par la déposer fin août 2020 – avec une petite blague et un conseil du policier sur le sexe en prime.

Fin septembre, j’avais été coller deux messages à son intention devant son bureau, histoire qu’il prenne conscience du mal qu’il m’avait fait. J’ai même pensé qu’il n’avait peut-être pas réalisé à l’époque.

collage violences conjugales

Mi-octobre 2020, j’ai reçu un non-lieu. Je ne m’attendais à rien d’autre, je ne lui demandais rien, je souhaitais simplement laisser une trace pour protéger l’éventuelle suivante – vu que je n’étais pas la première non plus – et me libérer. Affaire close.

C’était sans compter son pouvoir de nuisance, son côté pernicieux, mauvais et pervers.

collages feministes

Un matin de novembre, un policier m’appelle et me dit que mon ex a déposé une plainte contre moi. Il me convoque quelques jours après.

J’y suis allée en me demandant quel motif il avait bien pu trouver. Je l’ai très vite su : il a déposé une plainte contre moi pour « diffamation sur la voie publique ». Parce que j’avais collé ces deux messages, puis pour être sûre qu’il les voie bien (car il y a deux entrées sur le bâtiment de sa fac, car oui Monsieur est universitaire), les lui avais envoyés par la poste. Et heureusement, d’ailleurs : il n’avait pas vu mes petits mots.

Le policier me montre les photos (sur lesquelles j’ai le visage flouté, celles qui illustrent ce billet), et me demande si c’est moi. Sur le moment j’ai répondu que ça pouvait être n’importe qui sur cette photo. Puis je me suis dit que ce n’était pas à moi d’avoir honte, alors j’ai assumé. Je lui raconté toute l’histoire car évidemment, le policier ne la connaissait pas, l’autre s’étant victimisé…

Le policier m’a demandé « pourquoi cette phrase alambiquée ». J’ai dû lui expliquer, Darmanin, Schiappa, tout ça.

Bref il ne s’est rien passé ensuite. Je n’ai pas eu de suites judiciaires.

Juste un type malsain qui ne sait plus comment attirer l’attention et vouloir. Une erreur de casting, un mauvais swipe à droite.

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Tags: collages feministes, fuir homme violent, oublier ex, violence conjugale

1 comment

  • Watchinofoye 13 février 2023 at 1 h 12 min Répondre

    Soutien à toi. Je ne sais pas quoi dire de plus.

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